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English to French: I bought an expensive house. My bad, not yours. Detailed field: Journalism
Source text - English I Bought an Expensive House. My Bad, Not Yours
By JOEL STEIN Time Magazine Wednesday, Feb. 25, 2009
I don't like populists. First of all, they seem a lot more popular than I am. Second, they derive their popularity from exploiting our base fears — Joe McCarthy's fear of communist takeover, George Wallace's fear of black people, Lou Dobbs' fear of other cultures, Joe the Plumber's fear of working. Whereas I derive my popularity from ending paragraphs with middling jokes.
But CNBC reporter Rick Santelli's now famous rant against President Barack Obama's Homeowner Affordability and Stability Plan from the floor of the Chicago Board of Trade only seemed like populism. Sure, he was screaming, and his theme was every man for himself, and the mass of white men behind him assembled into an angry mob, and — like all the great populists — he is oddly unhandsome.
But Santelli wasn't pitting the majority against a minority. He was angry at Obama for offering aid to a middle class that neither deserves nor needs it. A lot of optimistic people bought houses near the historic height of the market, say November 2005, for absurdly high prices, say $1.12 million, in places like the eastern Hollywood Hills section of Los Angeles. These people are very, very sad. Trust me on this. But the sudden drop in housing prices hasn't made it any harder for these people to pay their loans. That's because your home's value is utterly irrelevant until you want to sell it — the same as your baseball cards, Hummel figurines or casual encounters.
The only people affected by plummeting real estate prices are the ones who bought a house that cost more than they could afford, hoping for a spike in value so they could sell at a profit or take out a new loan based on an increased value. Their home wasn't just a place to live; it was an investment they thought they could liquefy at will. If we're saving these poor souls from the 26.7% drop in their investment, we should give twice as much aid to everyone who has lost approximately 50% in the stock market since its peak. Especially those in Vanguard's Tax-Managed Capital Appreciation Fund.
Meanwhile, mortgages held by the responsible people Obama says he is trying to help only go into foreclosure when the owners lose their jobs. But the best way to help them is through increased unemployment benefits and job creation. In fact, James Lockhart, who regulates Fannie Mae and Freddie Mac, says he hopes this backward plan keeps at best 40% of the people it dishes out money to from re-defaulting on their mortgage. The only plan worth pursuing that works at best 40% of the time is hitting a baseball. I would love to yell that in front of the traders at the Chicago Board of Trade. I would also like to yell at them to get computers like everyone else so they can stop executing trades by waving their hands like idiots
If we reimbursed people who lost cash on risky investments — or, as Santelli put it, "subsidize the losers' mortgages" — we'd create a moral hazard, telling everyone there's no risk to gambling. It's why parents fight their instinct to save their kids from the consequences of their mistakes. Unless they're famous kids, in which case you should encourage mistakes, since it will land them a reality show.
Sure, some of those 5%-down speculators were poor people fooled by adjustable-rate mortgages — which, it turns out, are too complicated for people to understand. The best way to fix that is by making them illegal, just like those sweet microprint Publishers Clearing House Sweepstakes contracts that trick people into subscribing to your finer newsweeklies. Meanwhile, the people we really should be worrying about in an economic downturn, the poor, don't own homes — they rent.
Much as it pains me, housing prices need to come down a lot more for the sake of the country. It's not that the housing market has suddenly gotten sick and needs medicine. It was sick, and it's getting better. Just like $4 gas, Pets.com and Jim Carrey's career, we are undergoing a needed correction. So I want in on the Chicago tea party that Santelli, in his rant, promised to organize,;only I'm hoping it isn't in Chicago and is more of a cocktail/wine thing or maybe just a Facebook group. But I'm with him on standing back and letting the housing market lose some of its vaulted ceilings, guarded gates and Argentine Balmoral granite tops. It's not going to be a pretty few years. So let's save our government money for things we need. Like high-definition television converters.
Translation - French J'ai acheté une maison au prix fort. C'est ma faute, pas la vôtre.
Par Joel Stein - Time Magazine - Mercredi 25 février 2009 (Traduction - P. Boivin)
Je n'aime pas les populistes. Tout d'abord, ils semblent beaucoup plus populaires que je ne le suis. Deuxièmement, leur popularité vient de ce qu'ils exploitent nos peurs les plus viles : celle d'une prise de pouvoir communiste chez Joe McCarthy, la peur des Noirs chez George Wallace, celle des autres cultures chez Lou Dobb, la peur du travail chez Joe le Plombier. Tandis que ma popularité vient de ce que je finis mes paragraphes par des plaisanteries passables.
Mais la fameuse tirade du reporter de CNBC, Rick Santelli, lancée à partir de la Chambre de Commerce de Chicago, contre le "Plan d'accessibilité et de stabilité pour les propriétaires" élaboré par le Président Barack Obama, avait seulement l'apparence du populisme. Pour sûr il hurlait, son thème était "chacun pour soi", tous les hommes blancs qui se trouvaient derrière lui se sont transformés en une foule en colère et - comme tous les grands populistes - Santelli est curieusement loin d'être attirant.
Mais il n'essayait pas de dresser la majorité contre une minorité. Il était en colère contre Obama pour sa main tendue aux classes moyennes qui ne le méritent pas et qui n'en ont pas besoin. Un grand nombre d'optimistes ont acheté des maisons pendant le pic historique du marché immobilier, disons en novembre 2005, à des prix ridiculement élevés, disons 1,12 millions de dollars, par exemple dans le quartier Est d'Hollywood Hills, à Los Angeles. Tous des minables. Faites-moi confiance là-dessus ! Mais pour ces gens-là ça n'est pas plus difficile maintenant de payer leur emprunt immobilier, malgré la chute dramatique des prix dans ce secteur. La raison en est que la valeur d'une propriété n'a aucune importance tant qu'on n'est pas sur le point de la vendre - même chose pour les cartes de baseball, les figurines de Hummel ou les rencontres fortuites.
Les seuls qui soient affectés par l'effondrement des prix de l'immobilier sont ceux qui ont acheté une maison plus cher que ce qu'ils pouvaient se permettre, en tablant sur une flambée des prix pour pouvoir vendre à profit ou renouveler leur emprunt sur la base d'une plus-value. Il ne s'agissait pas de l'acquisition d'une maison pour y vivre mais de celle d'un investissement qu'ils pensaient pouvoir transformer en liquidité, à volonté. Si nous devions secourir ces pauvres hères à cause de la chute de 26,7% de leur investissement, nous devrions alors procurer deux fois plus d'aide à tous ceux qui ont perdu environ 50% de leurs actions en Bourse depuis le pic. En particulier aux actionnaires du fonds d'investissement fiscalement géré de Vanguard.
Pendant ce temps, les personnes responsables détentrices d'emprunts immobiliers, celles qu'Obama déclare essayer d'aider, ne risquent la saisie que lorsque les dits propriétaires perdent leur emploi. Donc le meilleur moyen de les aider est d'augmenter les allocations de chômage et de favoriser la création d'emplois. En fait, James Lockhart, qui réglemente Fannie Mae et Freddie Mac, espère que ce plan rétrograde, qui consiste à distribuer de l'argent à tout-va, empêchera, au mieux, seulement 40% de ces emprunteurs de manquer à leurs engagements. Avec un tel score, le seul projet comparable qui mérite d'être poursuivi c'est celui qui consiste à essayer de frapper une balle de baseball. J'aimerais beaucoup pouvoir crier ça devant les contrepartistes de la Chambre de Commerce de Chicago. Je voudrais aussi leur crier de se procurer des ordinateurs comme tout le monde pour ne plus avoir à agiter les bras comme des idiots quand ils veulent exécuter des transactions.
Si nous remboursions les gens qui ont perdu de l'argent dans des investissements à risque - ou, comme le dit Santelli, "subventionner les emprunts immobiliers des losers" - nous ouvririons la porte au subjectif, disant de fait à tout un chacun qu'il peut parier : il n'y a pas de risques ! C'est pourtant pour ça que les parents luttent contre leur instinct : pour sauver leurs enfants des conséquences de leurs erreurs. A moins qu'il ne s'agisse d'enfants célèbres : dans ce cas on doit les encourager à l'erreur, puisque cela les conduira à figurer dans un spectacle de téléréalité.
Sûr, quelques-uns de ces spéculateurs à 5% de rabais étaient de pauvres gens trompés par des emprunts immobiliers à taux variables, qui, finalement, sont trop compliqués à comprendre. Le meilleur moyen d'arranger ça c'est de les rendre illégaux, tout comme ces délicieuses précisions qui figurent en tout petits caractères en bas de page des loteries de Publishers Clearing House, loteries qui décident les gens à s'abonner à des hebdomadaires d'information dont ils n'ont cure. Pendant ce temps, les gens pour lesquels nous devrions vraiment être inquiets en période de récession, les pauvres, eux ne sont pas propriétaires de maisons : ils les louent.
Bien qu'il m'en coûte de le dire, les prix doivent baisser encore beaucoup plus dans l'immobilier, pour le bien du pays. Ce n'est pas que le marché immobilier soit devenu soudain malade et qu'il ait besoin d'une potion. C'est qu'il était malade, et qu'il va mieux. Tout comme l'essence à 4 dollars le gallon, Animauxdomestiques.com et la carrière de Jim Carrey, nous sommes sous le joug de changements nécessaires. Alors je veux prendre part au thé que Santelli, dans sa diatribe, a promis d'organiser à Chicago ; j'espère seulement que ce ne sera pas à Chicago et que ce sera plutôt un cocktail ou une soirée pour trinquer, ou peut-être juste une réunion de Facebook. Mais je suis de son côté quand il s'agit d'abandonner le marché immobilier à la perte de quelques-uns de ses plafonds en voûte, de ses portails d'entrée gardés, et de ses comptoirs de cuisine en granit Balmoral d'Argentine. Les quelques années à venir ne vont pas être très jolies à voir. Alors faisons économiser de l'argent à notre gouvernement pour les choses dont nous avons besoin. Comme les convertisseurs de télévision haute-définition.
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Years of experience: 21. Registered at ProZ.com: Aug 2009.
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Bio
I am mostly interested in literary translations, or of comparable nature.
This said, I received a "merit" mention in the Science part of my DipTrans diploma and the book I am translating at the moment is concerned with abstract concepts of physics, and philosophy.
The fact that most of my work so far has been of a non-commercial nature should not hide the reality of my experience as a translator, and of my intellectual curiosity.